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Quand “bonne élève” ne rime pas avec “bonheur”

Montage photo d'une main écrivant sur un carnet et texte blog "Quand bonne élève ne rime pas avec bonheur".
Profil “bonne élève”, déclic et reconversion ça vous parle ? Je vous partage mon parcours…

Comment je suis passée d’architecte (bâtiments) à architecte du bien-être ?

On me demande souvent ce qui a motivé ce revirement professionnel pour avoir enclenché une formation en Naturopathie. En fait, tout a commencé par un déclic.

#1 “Bonne élève”… et alors ?

Pourquoi être douée et sérieuse n’est pas toujours significatif d’une vie épanouissante ?

Ainsi, pourquoi ai-je eu tant de mal à rester au même poste pendant à peine quelques années pour ne faire qu’un seul et même métier et me trouver dans une position très instable alors que j’aie eu un cursus scolaire sans problème.

J’ai souvent cru que j’avais un problème.

En fait, la société d’aujourd’hui, le formatage des enfants dès l’école primaire, n’a pas aidé à me donner confiance en moi, à voir le champ des possibles.

Mon profil de travailleuse, appliquée dans ce que je fais, “bonne élève” et même “élève trop sérieuse” d’après mes profs de collège ne m’a pas encouragé à voir la pluralité de mes compétences et surtout à les valoriser. En fait, ce n’est que très récemment que j’ai compris mon intérêt pour de multiples domaines et que je me suis pardonnée de ne pas rentrer dans la case :

la 30aine = en couple avec un·e chéri·e + une maison + un enfant + un chien… sans oublier un métier “qui paye” (qui sous-entend “devrait me rendre heureuse”)

Sentiment d'échec

Pas évident de faire entendre autour de soi que, oui, on a beau eu faire 7 années d’études en architecture (et avoir été ravie de ces années d’étudiante) et un peu moins sur le terrain, ce n’est pas suffisant pour accepter de s’enfermer dans un domaine qui ne satisfait pas ses valeurs profondes.

C’est d’ailleurs après l’échec ressenti (je vous invite à lire à l’article sur ce sujet en bas de page) lors de mes études en droit que je me suis sentie abattue, sans savoir ce que j’allais “faire de ma vie”.

C’est grâce à une année d’introspection, de contact avec moi-même que j’ai finalement pris le chemin des Arts avec l’architecture.

Diplôme en poche, c’est alors que mon expérience d’architecte junior m’a vite montré la réalité du travail : celle à laquelle mes études ne m’avaient pas préparée !

#2 Une question d’alignement

Profession : architecte

Le métier d’architecte fait beaucoup parler, rêver même. Mais dans la réalité, c’est une toute autre affaire. Nul salaire mirobolant. En fait, la constitution d’un carnet d’adresses peut être longue si on ne récupère pas l’agence de papa ou de tata Henriette (je ne rentrerai pas dans les détails ici concernant la vision des femmes dans cette profession, le sexisme sur chantiers…). Pour se faire connaître et en fonction de la vision de l’architecte et de ce vers quoi il souhaite s’orienter, c’est de patience qu’il doit s’armer pour arpenter le parcours fastidieux des concours et appels à candidature où la présentation d’un dossier avec des références similaires déjà construites est nécessaire. Mais comment dire que quand on se lance, on n’a pas encore de références… Et aussi, comment se faire sa place parmi tous ces jeunes qui sortent diplômés chaque année ? Il ne faut pas croire, on peut avoir en tête de construire de belles maisons de rêve mais une bonne part du marché se trouve dans le logement collectif. Vous savez, tous ces champignons qui poussent partout à grand coup de béton !

À l’époque où je travaillais en agence, ce n’est pas plus de 2 mois après avoir commencé mon CDD de 6 mois que quelque chose en moi disait : “Non Vanessa, tu ne peux pas rester dans ce milieu, tu dois penser reconversion pour t’épanouir pleinement”.

Multipotentialité

Alors là, avec mon profil de multipotentielle, je vous passe toutes les possibilités de métiers qui me sont venues en tête et dans lesquels je m’autorisais à me projeter. En fait, à ce moment là, je n’avais aucun doute que ce qui m’animait intérieurement était bien plus fort que le chemin que j’avais déjà parcouru. Ce sentiment de désalignement profond était tellement présent que j’ai osé refuser le 1er CDI que l’on me proposait ! Pour moi ça voulait dire beaucoup car je lorgnais sur ce statut de salariée bien installée – pour me faire de l’expérience avant d’ouvrir mon cabinet avec une amie chère – depuis mes études.

Et puis, je me revois, une semaine avant la fin de mon CDD, alitée avec une bonne rhino en plein mois de juillet ! C’est là que le déclic s’est produit : j’ai découvert Irène Grosjean et la naturopathie.

#3 Une question de bon sens : la naturopathie vitaliste d’Irène Grosjean

C’est simple, après le visionnage (malade, au fond de mon lit) de la vidéo “La vie en abondance” (lien de la vidéo en bas) d’Irène Grosjean, je me suis dit : “Naturopathe, c’est ça que je veux faire ! ”

Tant de bon sens, de compréhension de la vie, de responsabilisation face aux maladies… Mon Être entier était tout excité à l’idée d’entreprendre cette reconversion.

Vous allez me dire : “Mais comment as-tu su que c’était ça qu’il te fallait?”

En fait, ça s’est fait non pas avec mon mental mais avec mes tripes ! Un peu comme cette sensation des papillons dans le ventre, cette euphorie, cette joie profonde qui vient de l’intérieur. Je n’ai rien fait d’autre que d’écouter mon intuition et le ressenti de mon corps face à cette posture en lien avec le milieu naturel. Quelque part, ça a été pour moi le lien entre le fait de penser l’habitat, l’intérieur, le cocon en tant qu’architecte à ce métier d’architecte du bien-être où j’ai choisi de révéler la puissance et la beauté de l’intérieur de chaque être tout en valorisant le bien-être global.

Choisissez un travail que vous aimez et
vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.

#4 Une reconversion fluide

Quand j’y repense, je me dis que là-haut, on m’a bien guidée. Quand je vois avec quelle facilité ma reconversion s’est mise en place, ça semble tout bonnement magique !

En juillet, j’entendais pour la 1ère fois “Naturopathie”.

3 semaines après, j’étais inscrite à l’école Dargère Univers de Poitiers ! Cette même école dont le père fondateur, Pierre Valentin Marchesseau, dirigeait des travaux relatifs au bien-être holistique et qui a pu mettre en évidence l’importance de traiter l’individu sur tous les plans : le corps physique, le corps émotionnel, le corps mental et le corps spirituel.

Je peux vous dire que ces 1200h de formation réparties sur 3 ans ont été d’une richesse inouïe ! J’y ai ainsi découvert :

  • les techniques naturopathiques naturelles
  • que la vie ne pouvait vouloir perdurer et se détruire en même temps
  • que des lois biologiques naturelles régissent notre fonctionnement
  • que bannir ces dites lois menait à la maladie
  • et qu’au final, nous sommes 100% responsable de notre vie, de notre santé, de ce qui se déploie chaque jour sous nos pas !

 

Évidemment dans tout ce cheminement, je me suis rencontrée aussi : j’ai découvert les réactions de mon corps, le contact précieux avec mes émotions et un point d’appel au “Qui suis-je ?”.

À retenir

Le profil de “bonne élève” à l’école et les années d’études brillantes qui s’ensuivent ne sont pas forcément le signe que nous y trouverons notre compte et notre épanouissement quotidien une fois intégré le monde du travail.

Oser s’accorder des temps de pause, de réflexion, de retour à soi : c’est tellement précieux ! Et encore même plus vu le monde de vitesse que nous traversons sans cesse.

Entendre ce qui nous fait vibrer, ce qui nous appelle depuis le coeur (et non le mental !) : sachons écouter pour y trouver l’abondance et la nourriture de l’âme.

Enfin, admettre que des choses qui paraissent “folles” puissent nous porter à révéler des facettes de nous-même que nous ignorions : c’est un beau cadeau à se faire en écoutant nos déclics !

Et vous, avez-vous déjà ressenti un déclic aussi puissant ?
Partagez-moi votre réponse en commentaire...

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Vanessa, architecte du bien-être

Vanessa, architecte du bien-être

J’accompagne les femmes à se réapproprier leur santé, à prendre soin d'elles et déployer leur énergie et motivation malgré leur état chronique de maladie et/ou le poids transgénérationel qu'elles portent lourdement sur leurs épaules.

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