Aujourd’hui, je vous partage les grandes lignes de ma dernière lecture :
L’Essentialisme de Greg Mc KEOWN aux Éditions Contre-dires
#1 Pourquoi l'essentialisme pourrait vous intéresser
Si vous sentez que vous patinez au quotidien pour gérer la maison, vos envies perso, votre travail… alors je pense que les points clés fournis par l’auteur pourraient vous aider à y voir plus clair.
Adepte du minimalisme (autant que je le peux mais on est d’accord : personne n’est parfait ! 🧡) notamment au travers des ouvrages de Dominique LOREAU, ici l’essentialisme apporte quelques nuances à cet esprit de moins mais mieux.
#2 L'essentialisme en détails
La marche à suivre
L’auteur préconise les étapes suivantes :
- Examiner la demande :
Cette activité / effort représente-t’il le meilleur moyen d’atteindre mon objectif ? - Éliminer (se demander quelle est MA priorité ? et non la liste de mes 15 priorités !)
Si ce n’était pas à moi, combien serais-je prêt·e à payer pour l’avoir ? - Mettre en oeuvre
Se créer un système infaillible au quotidien : OUI / NON
La sagesse de la vie consiste à éliminer ce qui n'est pas essentiel
Lin Yutang
Les questions clés
Je vous partage ce qui me semble être pertinent à se poser au quotidien face à une demande / proposition :
- Puis-je vraiment effectuer cette tâche étant donné le temps et les ressources dont je dispose actuellement ?
👉 NON : refuser
👉 OUI : l’envisager
Si OUI, alors se demander :
- Cette tâche est-elle vraiment prioritaire ou devrais-je consacrer mon temps et mes ressources à autre chose ?
👉 NON : refuser et donc apprendre à dire Non
Cela ne peut, à terme, qu’entraîner le respect de vos collègues / supérieurs d’avoir eu la capacité de ne pas accepter d’être submergé·e mais de savoir poser ses limites.
Ce respect est aussi une forme qui se retourne vers soi car en arrivant à poser ses propres limites, c’est savoir s’honorer et respecter son rythme de travail et ses priorités.
👉 OUI : dans ce cas, nous avons fait des choix, nos choix pertinents pour oeuvrer dans le sens de ce qui nous tient particulièrement à coeur
Rappelons-nous qu’on ne peut pas tout mener de front, la vie est faite d’une multitude de choix qui nous conduisent, chaque jour, un peu plus vers nos objectifs.
Savoir dire NON
L’auteur précise que la peur du moment peut être en lien avec le fait de croire que l’on va “perdre” un ami / collègue pour lui avoir dit non alors qu’il est essentiel de bien faire la différence entre une réponse factuelle et émotionnelle.
Mais vous ne perdrez pas l’amitié d’un proche ou la considération d’un collègue. Bien au contraire.
Vous pourriez même devenir une “référence” en matière de respect que vous accordez aux autres mais aussi à vous-même ! Cela jouera en votre faveur et nul doute que votre confiance en vous augmentera considérablement !
La capacité de choisir
C'est la faculté de choisir qui fait de nous des êtres humains
Madeleine l'Engle
D’autre part, l’auteur énonce que “la capacité de choisir ne peut être confisquée ni offert, elle peut seulement être oubliée” soulignant ainsi d’après l’expérience scientifique avec des chiens que l’impuissance s’apprend.
Et comme nous sommes dans un vaste monde d’informations qui parviennent à notre cerveau chaque seconde, faire un choix est tout un art : l’art de savoir distinguer.
En ayant la capacité de choisir, on a ainsi :
- la possibilité de refuser (poliment) une demande
- la notion de sacrifice parce que l’on comprend que “dire oui à une opportunité implique nécessairement d’en refuser d’autres”
Nous pouvons alors nous demander :
- Je ne peux pas tout faire, quel est LE problème majeur que je veux résoudre ?
Cela revient à faire un vrai choix : un choix délibéré qui va dans le sens de mettre notre énergie sur une direction principale plutôt que de s’éparpiller sur 100 choses en même temps (cf illustration)
Établir ses priorités
L’auteur rappelle avec justesse que « si vous n’établissez pas vos priorités, quelqu’un le fera pour vous » !
De plus, au-delà des personnes qui pourraient régir votre vie (et vos priorités), d’autres facteurs entrent en jeu :
- trop de choix entraînant une fatigue décisionnelle (psychologique)
- trop de pression sociale à cause d’une surcharge importante d’informations mais surtout d’avis et d’opinions dans tous les sens !
- l’idée de pouvoir tout avoir renforcée par l’assaut publicitaire, la valorisation des multi-activités sur un CV notamment…
- l’idée reçue selon laquelle les priorités N°1 à 15 sont toutes importantes ! et cela notamment dans le cadres des sociétés et grands groupes où l’on perd le fil de l’essentiel, justement
Suivre sans relâche un but : voilà le secret du succès
Anna Pavola (ballerine russe)
Choisir ses objectifs personnels est important pour se mettre en marche. Bien sûr, sur le chemin, nous trouverons quantité de moments où nous aurons la possibilité de bifurquer à gauche ou à droite. Mais alors, comment aller dans 1 sens pertinent pour soi-même ?
Demandez-vous :
- S’il ne devait y en avoir qu’un seul, quel serait le domaine dans lequel je pourrais vraiment exceller ?
Après quoi, pour que notre formulation d’objectif ne soit pas qu’une tournure de phrase élégante et dénuée d’éléments concrets, nous devrions pouvoir répondre à :
- Comment saurais-je que j’ai vraiment réussi ?
Exemples tirés du livre : « éliminer la faim dans le monde » VS « construire 150 maisons écologiques et résistantes aux ouragans pour les familles vivant dans le quartier Lower »
Passer à l'action
Enfin, concrètement, se mettre en mouvement est essentiel pour aller vers son objectif principal.
Une bonne manière de tendre vers un cercle vertueux est d’honorer la puissance du rituel et des habitudes grâce à notre propre routine.
Chez un homme intelligent, la routine est un signe d'ambition
W.H. Auden
De plus, visualiser régulièrement où vous souhaitez arriver d’ici 5/10 ans ne pourra que vous aider à rendre la chose réelle étant donné que le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et le virtuel. Pour lui un « c’est comme ci… » revient à « c’est ».
Pour finir, j’ajouterai que célébrer les petits pas, aussi infimes soient-ils, est une façon de s’encourager à continuer dans cette voie.
Le must : s’offrir quelque chose (pas nécessairement un objet ! ce peut être un moment de qualité comme un massage…) pour marquer les étapes de notre ascension vers le sommet que l’on s’est fixé !
En résumé
En un mot, la vie d’un·e essentialiste se veut être pleine de sens et une vie sans regret.
Sur ce thème, je vous invite à lire cet article de blog qui traite des 5 grands regrets des personnes en fin de vie !
En conclusion, voici le modèle essentialiste versus non essentialiste selon la conception de l’auteur :
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